Des chercheurs de l’université de Gand ont évalué la présence de parasites du genre Anisakidae dans les espèces de poisson commerciales importées sur le marché belge. Les résultats de cette méta-analyse montrent l’occurrence généralisée de parasites chez les poissons marins sauvages, ainsi qu’une variabilité élevée en termes de prévalence en fonction des zones de pêche et des espèces de poissons. Le cabillaud (Gadus morhua) et le saumon Atlantique (Salmo salar), les espèces les plus consommées en Belgique, ont révélé une prévalence moyenne de 33% et 5% respectivement. De toutes les zones de pêche étudiées, les poissons capturés dans l’Atlantique Nord-Est affichent le taux d’infection le plus élevé (68%). Comparativement, les taux d’infection les plus faibles ont été observés dans les poissons d’élevage (2%). Enfin, Anisakis simplex s’avère le plus abondant dans l’océan Atlantique et tandis que A. pegreffii est davantage présent en Méditerranée. Ces travaux sont publiés dans la revue « International Journal of Food Microbiology ».

Référence Vigial : A104743