Les professionnels du bio ne peuvent, pour le moment, pas garantir de vendre des produits totalement exempts de résidus de pesticides chimiques de synthèse, notamment en raison de la trop faible proportion de surface bio que ce soit en France (6,5% des terres agricoles) ou au niveau mondial (1,1%).

De plus, des polluants sont encore présents notamment dans les sols et dans l’eau pour de nombreuses années, quand bien même ils ne sont plus utilisés.

En revanche, les agriculteurs bio s’engagent à mettre tout en œuvre pour se protéger des contaminations environnementales par :

– la plantation de haies, le respect de distances de séparation entre cultures, réalisation d’analyses…

– un contrôle rigoureux de leurs produits (au moins un contrôle par an obligatoire sur site et des contrôles inopinés). Ces contrôles peuvent conduire à des déclassements en cas de détection de traces de pesticides.

Enfin, l’agriculture biologique ne se résume pas à la non-utilisation de produits chimiques de synthèse, c’est un changement de paradigme de l’agriculture dans la façon de cultiver avec des rotations plus importantes et plus longues, des méthodes de prévention…. La préservation de l’environnement est au cœur des pratiques de l’agriculture biologique et son impact positif est d’ailleurs reconnu par de nombreuses études dont la revue réalisée par l’ITAB et l’INRA, « Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture biologique ».

Sources