LES DINDES

2017-06-06T11:34:00+02:0022/12/2013|Catégories : Zooms & cahiers GEDAL|Mots-clés : , |

C'est à Christophe Colomb et à ses successeurs que nous devons la reine de nos réveillons. La dinde est en effet originaire de  la  côte Ouest du  continent américain.  Sa taille et son bon goût  l’ont très  vite imposée sur les tables de fêtes familiales.   La dinde noire La qualité d'une dinde dépend en grande partie de sa race. L'une des plus fines est la dinde noire. On la reconnaît à la couleur de ses pattes et des quelques plumes noires qui lui restent au moment de la vente, ainsi qu'à sa collerette plus ou moins rouge. Son poids varie de trois à cinq kilos. Elle constitue le gros bataillon des dindes "fermières". La dinde à pattes blanches C'est  une  dinde  beaucoup  plus  charnue,  pouvant  atteindre  15  kg.  Son rendement  élevé  en  viande favorise son élevage intensif. C’est elle que l’on trouve en découpe : rôtis de dindonneau, cuisses de dinde, etc. La dinde fermière L’article  L. 644‐14 du  code rural précise les  conditions d’utilisation relative aux modes d’élevage des volailles. Ainsi, les mentions "fermier‐élevé en plein air" ou "fermier‐élevé en liberté" ne peuvent être utilisées  que sur  les  volailles  bénéficiant  d'un  label rouge,  d'une  appellation  d'origine  ou  du signe "agriculture biologique". Pour avoir droit à cette appellation, une dinde fermière doit : ‐ être élevée dans des bâtiments qui ne doivent pas abriter plus de 2500 volailles et dont la densité est limitée, à 10 sujets/m² jusqu’à sept semaines et à 6,25 sujets/m² au‐delà, n'excédant pas au total 35 kg/m² à l’âge minimal d’abattage ; ‐  avoir  accès  en  permanence,  à  partir  de  l’âge  de  huit semaines,  dans  [...]