Selon une nouvelle enquête de l’ONG Oceana menée en collaboration avec l’Université catholique de Louvain (Belgique), près d’1 poisson sur 3 servi dans les cantines de la Commission européenne et du Parlement n’est pas ce qu’il prétend être. Des tests ADN ont en effet révélé que près de 32% des poissons testés étaient mal étiquetés. Pangasius présenté comme du cabillaud ou de la sole, thon exotique à la place du thon rouge… sur 5 espèces testées au cours de 280 repas servis dans 150 restaurants et les cantines de l’UE, les analyses ont trouvé en réalité 36 espèces de poisson différentes. L’enquête montre que la fraude la plus répandue concerne le thon, en particulier le thon rouge qui est remplacé dans 95% des cas, la plupart du temps par du thon albacore ou par du thon obèse.
Référence Vigial : A77466