Les enquêteurs ont intensifié leur vigilance sur l’ensemble des produits festifs traditionnellement consommés entre Noël et le jour de l’An.
Ils ont visé les établissements les plus fréquentés : la restauration commerciale, les marchés, les centres commerciaux et les grandes et moyennes surfaces.
S’agissant des produits, les recherches et les prélèvements ont porté sur les pains et pâtisseries, les poissons, coquillages et crustacés, les produits carnés et laitiers, les chocolats, confiseries et desserts, les vins, les jeux et les jouets, les sapins et décorations de Noël.
En matière de contrôle des offres commerciales, les services se sont intéressés aux opérateurs sur Internet, et aux produits et services tels que l’hébergement, les services à la personne et les loisirs (voyages, activités sportives).
Des manquements allant du défaut d’hygiène au non-respect de la réglementation en matière d’information du consommateur (5 937 avertissements, 998 injonctions et 803 procès-verbaux) :
-Des conditions de conservation et d’hygiène à améliorer
Parmi les produits les plus consommés pendant les fêtes, les enquêteurs ont observé, dans plusieurs boulangeries-pâtisseries, un défaut récurrent d’hygiène des locaux, des équipements et des denrées alimentaires. Des anomalies ont été relevées dans les produits de la mer dont les conditions d’entreposage, de vente ou de conservation ne sont pas toujours respectées (température trop élevée).
– La détention de produits à date limite de consommation (DLC) dépassée a été relevée de nombreuses fois. Plusieurs infractions ont concerné la traçabilité des bûches et l’absence de La mention « produit décongelé » à proximité des bûches mises en vente.
-Des mentions valorisantes sur les produits
Des pratiques commerciales trompeuses ont été constatées s’agissant de produits carnés et laitiers en raison de l’utilisation abusive de dénominations valorisantes (IGP) non fondées et d’étiquetages non réglementaires ou trompeurs.
-Les enquêteurs ont relevé sur les chocolats, confiseries et desserts le défaut d’indication d’allergènes et l’utilisation de mentions valorisantes indues telles que « fait maison » ou « fabrication artisanale ».
-Des non-conformités sur l’information relative aux produits
La surveillance des importateurs, fabricants et responsables de la première mise sur le marché de produits alimentaires et non alimentaires a permis de déceler des anomalies liées à la composition, à l’étiquetage, à la dénomination des produits vendus au détail, à l’identification de l’espèce (escargots) ou encore à des contraintes réglementaires (jouets et vêtements artisanaux).
-L’indication de l’origine des viandes est fréquemment absente ou défaillante, en particulier chez les restaurateurs.
-Des contrôles ont mis en évidence une valorisation trompeuse de la carte des vins chez quelques restaurateurs.
L’absence d’emploi de la langue française sur les denrées préemballées commercialisées par des vendeurs présents sur les marchés de plein air, est une anomalie relativement fréquente.
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http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/operation-fin-dannee-enquete-sur-produits-festifs