Des membres de l’association Agir pour l’Environnement ont apporté au Secrétariat d’Etat à la consommation 200 produits alimentaires contenant ou susceptibles de contenir des nanoparticules (bonbons, chewing-gums, soupes, mélanges d’épices…).
L’association presse le gouvernement d’agir pour protéger la santé des consommateurs et l’environnement :
En garantissant le respect de la réglementation sur l’étiquetage dans un contexte où aucun produit alimentaire ne porte l’étiquetage nano d’après les recherches de l’association
En instaurant un moratoire tant qu’il n’y a pas de cadre d’évaluation adéquat des nanoparticules
Les 200 produits placés dans un caddie contiennent des additifs alimentaires susceptibles d’être présents à l’échelle nanométrique : les colorants E171 (dioxyde de titane) et E172 (oxyde de fer) et l’antiagglomérant E551 (dioxyde de silice).
De nouvelles analyses accablantes
Agir pour l’Environnement publie également ce jour deux nouvelles analyses conduites par le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais montrant que deux produits choisis au hasard parmi ces 200 contiennent bien du dioxyde de titane à l’échelle manométrique :
Les bonbons « Têtes brûlées » star effet rose à lèvres, goût framboise : la taille moyenne des particules est de 28,9 nm et 100% des particules ont une taille inférieure à 100 nm
Les chewing-gums NEW’R (marque distributeur Leclerc) : la taille moyenne des particules est de 160 nm et 13% des particules ont une taille inférieure à 100 nm
Ces analyses viennent s’ajouter aux quatre précédentes réalisées en juin 2016 révélant la présence de nanoparticules dans des échantillons de blanquette de veau William Saurin, de mélange d’épices pour guacamole de Carrefour, de biscuits Napolitain de Lu et de chewing-gums Malabar.
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http://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/encore-des-nanoparticules-non-etiquetees-decouvertes-dans-des-bonbons%C2%A0-200-31016