Tandis que les règles de biosécurité ont été renforcées en 2018 et 2019 dans les élevages de porcs et dans le transport d’animaux, en réponse à la menace de la peste porcine africaine (PPA) présente dans plusieurs pays européens, l’administration française teste depuis plusieurs mois l’efficacité d’un plan d’intervention sanitaire d’urgence (PISU), en lien tous les acteurs de la filière (groupements agricoles, DGAL, Ifip, vétérinaires, fabricants d’aliments, abattoirs…). Ce Plan d’intervention s’inscrit dans le dispositif Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) pour prévenir les risques majeurs et organiser les secours à l’échelon départemental, explique Loïc Gouyet à la DDPP 29. À l’issue d’une restitution intermédiaire qui vient d’avoir lieu, il apparaît que l’acculturation de tous les acteurs est nécessaire pour se préparer à la gestion de crise, mais aussi qu’il est indispensable d’informer tous les petits détenteurs de porcins du risque PPA quand les animaux vivent en plein air. Les résultats complets du travail d’analyse du PISU sont attendus en septembre prochain.

Référence Vigial : A114169