Pour ceux qui craignaient que les Etats Généraux de l’Alimentation n’accouchent d’une souris, force est de constater que lors de son discours à Rungis le 11 octobre, Emmanuel Macron a livré un cap clair pour tous les acteurs de la chaîne alimentaire et proposé un nouveau modèle en phase avec les enjeux.
Il n’a pas balayé d’un revers de la main, les divisions qui se sont exacerbées ces derniers jours sous la férule de Michel-Edouard Leclerc. « Je n’ignore rien des tensions, des désaccords, peut être des malentendus résiduels », a déclaré le Président de la République. « Mais ces débats ont permis de renouer avec une forme de responsabilité partagée ». Devant un parterre de journalistes et de membres des ateliers des Etats Généraux, il a appelé à « un esprit de responsabilité collective. Car il ne s’agit pas aujourd’hui de décider d’ajustements techniques, mais d’un changement profond de paradigme pour répondre à trois défis : le juste prix, la souveraineté alimentaire et la santé.