Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), l’Anses a comparé les teneurs en différents contaminants chimiques des cafés préparés à l’aide de machines « expresso » domestiques avec celles du café filtre traditionnel.
Les tests ont porté sur 10 marques de capsules, représentatives du marché et compatibles avec l’une des 4 technologies de cafetières « expresso » les plus vendues en France.
Les différents matériaux en contact avec le café moulu (corps et opercules des capsules) ont été caractérisés pour identifier notamment les substances spécifiques à rechercher. D’autre part, les substances chimiques pour lesquelles le café est un contributeur important, principalement des métaux, ont été analysées.
Concernant l’ensemble des contaminants chimiques recherchés (aluminium, cobalt, chrome, étain, nickel, cuivre, zinc et acrylamide), des teneurs en moyenne légèrement plus élevées (sauf pour l’aluminium) mais d’un même ordre de grandeur ont été mesurées dans les solutions de café issues des capsules par rapport au café témoin (café filtre).
Ces résultats montrent que ces nouvelles pratiques ne modifient pas les conclusions des évaluations de risque précédentes concernant l’exposition des consommateurs aux contaminants chimiques. Par ailleurs, il n’a pas été détecté de phtalates ou de bisphénol A.
Lien vers les résultats de l’Anses
Référence Vigial : A64758 RP3