Des chercheurs chinois et américains ont démontré pour la première fois que des nanoplastiques (<100 nm) pouvaient être absorbés par les plantes terrestres et s’accumuler dans leurs tissus. Un constat potentiellement inquiétant, qui pourrait avoir « à la fois des effets écologiques directs et des implications pour la durabilité agricole et la sécurité alimentaire ». Des essais en laboratoire menés sur la plante Arabidopsis thaliana ont également montré que la biomasse et la hauteur des plantes exposées aux nanoplastiques étaient plus faibles que celles du groupe témoin. Selon cette étude, Arabidopsis thaliana peut absorber des particules de plastique jusqu’à 200 nanomètres. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Nanotechnology.

Référence Vigial : A108254