La PPA est présente dans plus de la moitié des pays de l’Union européenne. La France, jusque-là épargnée, reste très fortement exposée à un risque d’introduction de la maladie, par des viandes et produits à base de porcs de pays infectés, ou l’arrivée de sangliers sauvages infectés.
Compte tenu la progression récente de la PPA chez les sangliers en Allemagne, le ministère a relevé cette semaine la surveillance de la PPA – au niveau 2B du réseau de surveillance de la santé de la faune sauvage (réseau SAGIR) – dans les départements du Bas-Rhin et de la Moselle. Cette décision permet de mobiliser davantage d’acteurs de terrain pour augmenter les signalements de cadavres de sangliers, leur collecte et leur analyse, comme c’est le cas depuis janvier 2022 dans les trois départements de la région PACA limitrophes du nord de l’Italie.
L’objectif de cette surveillance renforcée est la détection la plus précoce possible de l’arrivée de la PPA dans la faune sauvage afin d’éviter sa propagation et prévenir sa transmission aux porcs domestiques. Les services du ministère sont en relation avec les représentants des chasseurs pour atteindre une régulation optimale des sangliers à la frontière avec l’Allemagne, comme cela est fait en région PACA.
SOURCE : AGRICULTURE.GOUV
Peste porcine africaine (PPA) : le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire renforce la surveillance du territoire | AGRICULTURE.GOUV