Cela pourrait valoir en particulier pour des textes européens comme la directive CSRD, une directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises, qui renforce les obligations en matière de publication de données sociales et environnementales. Celle-ci, entrée en vigueur dans l’Union Européenne en 2024, impose à certaines entreprises des évaluations détaillées sur leur impact social et environnemental, à partir de 2025. C’est l’un des dispositifs importants de la transformation durable des entreprises dans le cadre du Green Deal européen.
Pact’Alim appelle les pouvoirs publics à une mise en œuvre progressive
En écho aux propositions formulées par le premier ministre, l’association Pact’Alim (le porte-voix des PME et ETI françaises de l’alimentation) appelle à adapter les échéances et propose de renforcer l’accompagnement des entreprises face à cette directive, qu’elle juge nécessaire mais complexe et lourde à mettre en œuvre.
Pact’Alim a décidé de lancer une démarche collective visant à faciliter la bonne intégration de ces nouvelles obligations. « Ce projet permettra d’aller plus vite dans la compréhension de la réglementation et sa mise en œuvre », affirme l’association. Cette approche vise à poser un premier socle commun pour l’industrie alimentaire, sur lequel les entreprises pourront s’appuyer afin de réaliser leur propre stratégie de transformation et de reporting. Elle porte sur l’identification des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance affectant leur performance et leur pérennité mais aussi des impacts de leurs activités sur l’environnement et la société, afin d’accélérer l’intégration de pratiques durables.
SOURCE : PROCESSALIMENTAIRE.COM
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