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– Les prix
Les retours des restaurateurs et les enquêtes menées sur le sujet montrent qu’un produit bio est plus cher qu’un produit conventionnel. À juste titre, puisque les contraintes de production demandent plus de main-d’œuvre et ont un rendement moindre. À cela s’ajoute le coût de la certification. Enfin, l’inflation des années 2022-2023 a aggravé la situation.
Toutefois, il existe une forte disparité des prix selon les produits et les circuits de distribution. Le président d’Interfel (association interprofessionnelle des fruits et légumes frais), mettait en garde au congrès d’Euro-Toques contre les effets de l’uniformisation et ses coûts bas, citant les quelque 500 000 tonnes de tomates marocaines importées alors qu’elles sont produites dans le désert avec de l’eau dessalée.
Didier Desert, conseiller gastronomie au marché international de Rungis et ancien chef restaurateur, déplorait quant à lui le paradoxe des consommateurs qui parlent de bio et de saisonnalité mais qui ne sont pas non plus prêts à en payer le prix ni à ne plus consommer de tomates au mois de décembre. On constate ainsi une diminution du volume de ventes sur le pavillon bio de Rungis.
Bio : comment surmonter les freins – HOTELLERIERESTAURATION.FR
SOURCE : HOTTELERIERESTAURATION.FR