Le Salon Natexpo 2024, qui s’est tenu récemment à Lyon, a marqué un tournant significatif pour le marché biologique en France. Cet événement, reconnu comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la filière bio, a attiré un grand nombre d’exposants internationaux, renforçant ainsi la dimension globale de l’événement. Avec une participation de 18 % d’exposants venus de l’étranger, dont 12 % de nouveaux entrants, Natexpo 2024 a démontré un intérêt croissant pour les produits biologiques, tant au niveau national qu’international.
L’édition de cette année a mis en avant des entreprises émergentes et des innovations prometteuses, illustrant le dynamisme du secteur. Les organisateurs ont introduit des formats d’exposition simplifiés, permettant une meilleure interaction entre exposants et visiteurs. Les retours des participants ont été largement positifs, soulignant l’importance de ce salon dans la promotion des bonnes pratiques et des innovations dans l’agriculture biologique.
Une croissance du marché mondial
Le marché mondial de l’alimentation biologique a connu une croissance fulgurante, atteignant près de 125 milliards d’euros en 2021. Cette évolution témoigne d’un intérêt croissant pour des pratiques agricoles durables, en réponse aux préoccupations environnementales et de santé publique. À l’échelle mondiale, la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique s’élève à 76,4 millions d’hectares, un chiffre encourageant qui reflète l’engagement global en faveur de l’agriculture durable.
La France, avec une valorisation de 12,7 milliards d’euros en 2021, se positionne parmi les leaders du marché, juste derrière l’Allemagne et les États-Unis. La croissance du secteur est également visible à travers l’augmentation du nombre de producteurs bio dans le monde, qui a progressé de 4,9 %, atteignant ainsi 3,7 millions. Ce dynamisme est le résultat d’une prise de conscience collective des avantages de l’agriculture biologique, tant pour la santé humaine que pour l’environnement.
SOURCE : AGROMEDIA.FR
Bio : Vers une amélioration du marché français ? | AgroMedia.fr