Temps de lecture de l’article complet : 12 minLes entreprises agroalimentaires ont passé le stade de la sensibilisation à la décarbonation du transport. Electrification ou carburants alternatifs, les démarches fleurissent sur le territoire pour verdir la logistique. En témoignent les différentes actions mises en œuvre ces dernières années.
Le Gouvernement a publié en novembre dernier sa feuille de route logistique et transport de marchandises 2025-2026 pour donner une nouvelle impulsion à la stratégie nationale de ce secteur. De plus, la P5 du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) entame sa dernière année (avant la mise en place de la P6) avec de nombreuses créations de fiches concernant le transport et la logistique en générale.
Par cette feuille de route logistique et transport de marchandises 2025-2026, l’État met l’accent sur le verdissement des activités de transports. Tout confondu, ce secteur représente au total plus de 10 % des émissions de CO2 du pays. Le transport routier est l’activité qui a connu la plus forte hausse de ses émissions depuis 1990.
Pour y parvenir, le développement du fret ferroviaire et fluvial est une priorité tout comme l’accroissement des complémentarités entre modes par le transport combiné (intermodalités ou multimodalités). Le monde routier étant prédominant dans de nombreux secteurs (dont fait partie l’agroalimentaire), sa décarbonation doit être un objectif fort qui passe par deux actions :
- une conception plus écologique des chaînes logistiques (massifier et mutualiser les flux);
- et le verdissement de la flotte (principalement par l’électrification).
SOURCE : PROCESSALIMENTAIRE
Décarbonation du transport : cinq initiatives à la loupe | PROCESSALIMENTAIRE