Une recherche internationale sur la sécurité virologique des fruits rouges, dirigée par la faculté de médecine vétérinaire d’Helsinki, en Finlande, met en évidence des pratiques hygiéniques souvent défaillantes en amont de la chaîne de production. Les résultats de ces travaux pointent notamment des failles concernant l’eau utilisée pour irriguer les fruits, mais aussi concernant l’hygiène des mains des travailleurs agricoles.
Sur 785 échantillons analysés (eaux d’irrigation, mains des cueilleurs, toilettes des centres de production, tapis roulants dans les usines de transformation, fraises et framboises aux points de vente), prélevés tout au long de la chaîne de production en République tchèque, Finlande, Pologne et Serbie, seul un paquet de framboises surgelées a été testé positif au virus de l’hépatite E, et deux échantillons d’eau d’irrigation à un norovirus de génotype II. Aucune trace de virus de l’hépatite A n’a par ailleurs été décelée.
En revanche, la présence d’adénovirus a été observée dans 9,1% des eaux d’irrigation, 5,8% des prélèvements manuels et 9,1% des toilettes dans les exploitations de production. Au final, 0,7% des framboises fraîches, 3,2% des framboises surgelées et 2% des fraises fraîches sont porteuses de ce virus.
Ces résultats sont publiés dans la revue « International Journal of Food Microbiology ».
Référence Vigial : A64642 VS1