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Entre inflation, hausse des coûts de l’énergie, pénurie de main-d’œuvre et exigences environnementales croissantes, le quotidien des professionnels de l’hôtellerie-restauration en France n’a rien d’un long fleuve tranquille. À ces contraintes structurelles s’ajoutent des défis conjoncturels : baisse de la consommation, saisonnalité plus imprévisible, fragilité de certaines trésoreries. La montée en puissance des plateformes de réservation, les exigences accrues en matière de qualité de service ou de traçabilité et les enjeux de fidélisation rendent l’équation encore plus complexe.

Des achats dispersés, peu visibles et coûteux

Historiquement, ces achats ont souvent été gérés de façon locale et ponctuelle, au fil des besoins. Résultat : peu de mutualisation, peu de suivi global, des prix peu négociés et des équipes qui manquent de visibilité sur ce qui est réellement dépensé.

Dans de nombreux établissements, chaque entité gère ses achats de manière indépendante, sans coordination ni outils communs. Cela complique non seulement la recherche d’économies, mais empêche aussi de contrôler la qualité des produits. Cette dispersion crée une charge de travail supplémentaire pour les équipes, alourdit la gestion administrative et limite l’accès à de meilleures conditions tarifaires.

Centraliser, planifier, professionnaliser

Pour gagner en efficacité, de plus en plus d’établissements amorcent une transition vers des processus d’achat plus structurés. Cela passe par la mise en place de référentiels communs, une réduction du nombre de fournisseurs, la standardisation de certaines gammes de produits (mobilier, entretien, consommables), et le recours à des outils numériques capables de simplifier la commande et le suivi.

Achats : comment les professionnels de l’hôtellerie-restauration peuvent reprendre le contrôle de leurs dépenses l HOTELLERIERESTARATION.FR
SOURCE : HOTELLERIERESTAURATION.FR