Contaminants une technologie inédite pour lutter contre l’oïdium sur les fraisiersTemps de lecture : 3 min

Trois producteurs de fraises de l’AOPn Fraises Framboises de France se dotent d’un robot autonome de traitement UV pour protéger leurs plants des attaques de champignons.

Dans le Lot-et-Garonne, une innovation s’invite dans la production de fraises de l’AOPn (Association d’Organisations de Producteurs nationale) Fraises Framboises de France. Alors que les premiers plants de fraisiers ont été plantés depuis plus de deux mois, trois producteurs ont adoptés une technologie innovante pour leurs cultures : un robot autonome équipé de lampes à UV. Une première en France.

Un traitement préventif alternatif

Concrètement l’appareil sillonne les rangs des serres la nuit. Un bras articulé équipé de lampes à UV traite les plants de fraises un à un de manière à prévenir l’apparition de l’oïdium, des champignons qui menacent les fraisiers de la phase de croissance jusqu’à la cueillette. Bien que ce dispositif ne remplace pas totalement les traitements chimiques, il représente une alternative écologique précieuse pour réduire drastiquement leur utilisation.

Vers une utilisation réduite de phytosanitaires

Le robot est en activité depuis deux mois. Depuis son introduction aucun champignon n’a été détecté sur les plants. « Les résultats sont encourageants et pourraient permettre de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires si les tests sont concluants », explique Xavier Mas, président de l’AOPn Fraises Framboises de France. L’association regroupe 600 producteurs et 36 adhérents qui ont produit près de 30 000 tonnes de fraises en 2024 soit près de 50 % de la production françaises.