Les arts de la table subliment toutes les attentes-min-compressedTemps de lecture de l’article complet : 15 min

Alors que le marché de la restauration subit les aléas de la conjoncture, les arts de la table connaissent un engouement certain, prouvant leur capacité d’adaptation notamment aux nouvelles contraintes liées à la végétalisation des assiettes.

Les « arts de la table se portent bien, avance d’emblée Mathieu Franck, responsable commercialisation et produit France, Belgique et Luxembourg chez Lusini. Si certains professionnels de la restauration ont revu leur budget à la baisse après la crise de la Covid, ce sont sur des postes nécessitant de plus gros investissements, et notamment le mobilier, qu’ils ont décidé de raboter. A contrario, l’assiette est devenue primordiale dans la mise en scène des recettes. Depuis l’étoilé jusqu’au restaurant gastronomique en passant par les brasseries, le soin apporté au choix de la vaisselle est plus que jamais essentiel ». Mais pas n’importe quelle vaisselle. Le choix des professionnels s’effectue désormais en lien direct avec non seulement le style de cuisine qu’ils défendent, mais aussi la manière spécifique et personnelle dont ils dressent leurs assiettes. Une connaissance de l’art du dressage qui s’est peaufinée au fil des dernières années, gagnant quasiment tous les types d’établissements, du plus modeste au plus prestigieux. Quitte à moins s’attarder sur le choix de la verrerie et des couverts, qui passent ainsi au second plan face à des assiettes – dans leur contenu comme dans leur contenant -, vouées à créer l’effet waouh ! « Les verres sont plus souvent soumis à la casse; quant aux couverts ils font l’objet de vols récurrents, ce qui explique que les professionnels de la restauration leur accordent des budgets limités », témoigne Mathieu Franck.

Les arts de la table s’inspirent toujours plus de la mode et de la déco

Le savoir-faire du dressage est aujourd’hui plus que jamais encouragé par les fabricants et industriels du secteur qui n’hésitent pas à lancer des outils pointus, à l’image des cahiers de tendances des univers de la mode ou de la décoration. C’est le cas tout particulièrement du porcelainier britannique Churchill, présent en France depuis 2000. « Le contexte particulier que nous vivons actuellement oblige les restaurateurs à revoir leurs formats, redéfinir leurs priorités et réduire leurs coûts pour assurer leur pérennité, affirme Mary Jugnet, directrice commerciale France. Tout en restant attractif pour l’œil et le palais afin d’apporter toujours du plaisir, et de susciter ainsi l’envie de revenir. C’est pourquoi tous les ans, à l’aune des tendances que nous observons, y compris les plus émergentes, nous lançons de nombreux modèles, décors et formes compris. »

SOURCE : NEORESTAURATION
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