
Alors que la restauration dans son ensemble est à la peine, le snacking maintient un haut niveau de chiffre d’affaires, autour de 22 milliards d’euros en 2024, selon le cabinet Strateg’Eat. Avec des valeurs fortes qui dominent toujours le top 3 des ventes sur le salé, la pizza arrivant largement en tête devant le burger qui piétine et le sandwich qui régresse sensiblement face à la poussée des nouvelles offres autour des tacos ou autres salades à manger sur le pouce. A noter la montée en puissance des boissons chaudes particulièrement plébiscitées par la Génération Z. Qui s’agrémentent d’une pâtisserie ou d’une viennoiserie quand il ne s’agit pas d’un donuts ou d’un cookie.
Des acteurs de plus en plus nombreux. Face à la manne que représente le marché, les acteurs se bousculent, entre enseignes de fast food, boulangeries-pâtisseries, coffee-shops et la GMS qui ne cesse d’élargir ses rayons et de conquérir de nouveaux consommateurs pour la pause déjeuner et aussi le goûter, voire le break de 11 h. Elle est aidée en cela par la dérogation permettant d’utiliser les titres-restaurant pour l’achat de tout produit alimentaire. Au total, ce sont environ 53 000 établissements dédiés au snacking qu’a comptabilisé Strateg’Eat pour la Feef.
Des innovations à n’en plus finir. Si les valeurs sûres ont toujours la cote, le consommateur reste avide d’innovations. C’est d’ailleurs souvent ce qui le motive à se déplacer jusqu’à certains lieux, curieux de découvrir un produit inédit. Même si la raison le pousserait à surveiller son portefeuille dans un contexte qu’il qualifie souvent d’anxiogène, il finit souvent par craquer pour les nouvelles offres de donuts, les burgers premium ou le poulet frit en pleine conquête du segment. Sans oublier les sauces qui tout en donnant le petit peps permettent aussi de voyager.
SOURCE : NEORESTAURATION
Spécial snacking à la recherche de l’équilibre | NEORESTAURATION