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Le comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) de la Stratégie Écophyto 2030 s’est réuni ce jour. Cette réunion était présidée par la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche et le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le représentant du ministre des Outre-Mer. Un an après la publication de cette stratégie, le gouvernement dresse un premier bilan encourageant : un indicateur de risque en baisse de 36 %, 143 millions d’euros engagés dans la recherche et le développement de solutions alternatives, une feuille de route territorialisée dans quatre régions pilotes et le lancement d’actions ciblées sur les sites Natura 2000.
C’est d’abord un changement de méthode qui a été consacré, autant dans l’ampleur des actions et des moyens mis en œuvre en 2024 que dans l’approche, fondée sur l’accélération de la recherche d’alternatives, le soutien aux agriculteurs engagés dans les évolutions de leurs pratiques, l’importance de la concertation pour les actions ciblées et prioritaires sur les zones à enjeux pour la santé humaine et l’environnement.
Parmi les avancées principales :
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La concrétisation du Plan pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives de protection des cultures (Parsada). Il s’agit de créer une nouvelle dynamique de co-construction publique-privée de projets de recherche pour aboutir à des solutions transférables aux agriculteurs sur l’ensemble des filières de production végétales, y compris les filières ultra-marines. Le rôle des instituts techniques est capital pour l’application au champ de ces recherches d’alternatives, et accompagner les filières confrontées aux impasses : une première vague de 14 plans d’action élaborés au sein de huit filières a été lancée, avec 28 projets multi-partenariaux retenus après avis d’un comité scientifique et technique de haut niveau. Ce sont au total 143 millions d’euros engagés par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dans le cadre de son budget de planification écologique.