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Bien sûr, il y a le cadre réglementaire, les Egalim, Agec et consorts, qui poussent le curseur de l’approvisionnement durable, incitent à réduire le gaspillage alimentaire, à diversifier les sources de protéines ou mettre fin à l’usage des emballages uniques etc.
Bien sûr, il y a ces changements climatiques perceptibles par tous, à l’instar des grêlons des derniers jours, et qui incitent à réviser les pratiques agricoles, productives et consommatrices.
Bien sûr, les consommateurs sont là, qui attendent de la responsabilité ; les jeunes sont là qui réclament du sens…
Autant dire que la restauration doit faire plus que nourrir, elle doit aussi bien produire, bien recycler, bien traiter les hommes…
Certains acteurs montrent la voie. Valorisent la quasi-totalité de leurs déchets, s’engagent dans l’économie circulaire, reconditionnent leur matériel de cuisine, ou s’associent à des producteurs locaux dans une logique de circuit court. Dressent des concepts bio, végétariens, zéro carbone, responsables. Elaborent un circuit logistique plus propre, même si coûteux. Car au contraire de ceux qui associent exclusivement à la RSE la batterie de nouvelles contraintes, eux ont intégré qu’elle allait dans le sens de l’histoire. Qu’elle pouvait servir des objectifs de bonne gestion, qu’elle pouvait être une source de différenciation et de fidélisation client. Une formidable opportunité de se réinventer et d’attirer des talents. Et même des convives, qui s’ils fréquentent les établissements avant tout pour la dimension plaisir -celui de manger, de partager, de profiter- se révèlent chaque année plus sensibles à la notion d’engagement.
Des engagements rappelés par certains dans les articles ci-dessous, que nous avons compilés pour vous dans ce dossier spécifique… A commencer par Néo, qui, dans le cadre de son Club de la Restau s’engage, à établi son propre manifeste en la matière.
SOURCE : NEORESTAURATION
La RSE gagne du terrain en hors domicile | NEORESTAURATION