Dans une optique de relocalisation de la production de tomates en France, il a été mis en place un partenariat pour relancer la filière.
Le groupe propriétaire de Garbit et Zapetti a signé un contrat d’approvisionnement de trois ans avec Panier Provençal (coopérative CAPL), situé à quelques kilomètres de son site de production à Camaret-sur-Aigues (84). 10 000 tonnes de tomates doivent être livrées l’an prochain, sachant que les usines du groupe en consomment environ 55 000 tonnes. Le but est donc d’atteindre les 20 % d’approvisionnement français de tomate plein champ.
Jusqu’à présent, la consommation française de Cofigeo ne concernait que 7 700 tonnes. En effet, le nombre de producteurs a été divisé par cinq en 30 ans et la récolte annuelle se limite à 150 000 tonnes, soit 11 % des besoins des industriels (1,5 million de tonnes).
Qualité organoleptique et moindre impact carbone
Selon Cofigeo, relancer la filière de tomate française a plusieurs avantages : une meilleure qualité nutritionnelle et organoleptique, ainsi qu’un moindre impact carbone, les produits étant cultivés à moins de 50 km du lieu de transformation.
Ces légumes ont vocation à être utilisés dans le taboulé aux tomates fraiches françaises de Garbit (besoin de 2 500 tonnes par an) et le concentré de tomate (7 800 tonnes nécessaires en 2025).
SOURCE : PROCESS ALIMENTAIRE
Un partenariat pour relancer la tomate française ? | Process Alimentaire