Vie étudiante comment améliorer l'accès aux restaurants universitaires ?Temps de lecture de l’article complet :  3 min
L’offre de restauration collective gérée par le réseau des œuvres universitaires et scolaires (Crous) permet aux étudiants de bénéficier d’une alimentation « saine et équilibrée ». Mais, 20% de la population étudiante rencontre des difficultés financières en 2023 selon un récent rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.

Le prix du repas est fixé nationalement chaque année. On distingue :

  • un tarif social (3,30 euros) destiné aux non-boursiers ;
  • un tarif très social (1 euro), réservé aux boursiers et aux non-boursiers reconnus en situation de précarité.

Ces tarifs, subventionnés par l’État, s’appliquent à certaines formules de repas mais de nombreux produits sont hors formule.
Un rapport publié le 8 janvier 2025 par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) dresse un état des lieux de la restauration universitaire et avance des pistes d’amélioration afin de favoriser la fréquentation étudiante des restaurants universitaires.

Le réseau des œuvres universitaires et scolaires

Les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) sont les opérateurs publics de la restauration universitaire. Le réseau des œuvres comprend :

  • le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) ;
  • 26 Crous qui :
    • gèrent 940 points de distribution dans 186 villes (restaurants universitaires, cafétérias, vente à emporter, distributeurs…). Ces points, en régie directe, s’approvisionnent via une centrale d’achat dirigée par le Cnous ;
    • développent des conventions avec d’autres structures de restauration collective comme celles des collectivités territoriales et des hôpitaux. Les structures agréées perçoivent une compensation financière pour fournir aux étudiants des repas au tarif du Crous. Depuis 2023, elles ont accès à la centrale d’achat du Cnous.

Le rapport pointe toutefois :

  • le manque de cohérence de l’action publique concernant la condition étudiante et l’accès des étudiants à l’alimentation ;
  • l’opacité du soutien financier de l’État à la restauration étudiante ;
  • la réglementation incomplète sur les quantités servies et l’équilibre nutritionnel des repas (un arrêté est attendu depuis 2012) ;
  • le faible nombre de restaurants universitaires ouverts le soir et le samedi-dimanche(une cinquantaine).

SOURCE : VIE-PUBLIQUE.FR
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