Des chercheurs lyonnais ont découvert le rôle d’un nouveau récepteur particulièrement sensible au bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien également soupçonné d’être responsable de maladies métaboliques.
Alors que les scientifiques pensaient jusqu’à présent que les récepteurs des œstrogènes étaient les principales cibles du BPA, une équipe de l’Institut de génomique fonctionnelle et de l’École nationale supérieur de Lyon a mis en évidence un autre récepteur, qui jouerait un rôle plus important. Nommé ERRg, ce récepteur impliqué dans le métabolisme a révélé une affinité pour le BPA 1.000 fois plus forte que les récepteurs des œstrogènes.
Ces nouvelles données suggèrent la nécessité de réévaluer l’impact du BPA sur la santé humaine en élargissant son spectre d’action, et de recalculer à la baisse sa dose journalière admissible.
Référence Vigial : A68324