Un an après le scandale de la viande avariée qui a secoué le Brésil, le pays reste le premier exportateur mondial de bœuf (+9% des volumes exportés en 2017 malgré la crise), deux des quatre usines de transformation de viande fermées au moment du scandale ont repris leurs activités et deux ont perdu leur licence.
Le Ministère de l’Agriculture affirme avoir renforcé les contrôles sur l’ensemble de la chaîne de production et « accéléré » la révision de la réglementation sur la certification sanitaire. Le Ministère a notamment créé une certification de « compartimentation », un concept recommandé par l’OMS qui consiste à isoler les différentes unités de production grâce à de hauts niveaux de biosécurité, afin de ne pas suspendre toutes les exportations en cas de problème. Deux premières entreprises avicoles ont décroché la certification le 14 mars.
De son côté, l’Union européenne publiera en avril un rapport d’audit suite aux inspections menées en janvier dernier par une délégation européenne dans la filière volaille.
Référence Vigial : A92444