Des peines allant jusqu’à deux ans de prison ferme ont été prononcées le 11 janvier contre 15 professionnels français, belges et néerlandais de la filière de la viande chevaline, qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir introduit dans l’alimentation humaine de la viande impropre à la consommation.

Jean-Marc Decker, un négociant de chevaux installé à Bastogne en Belgique, considéré comme l’élément central de la fraude, a notamment été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis et une amende de 100 000 euros. L’homme était accusé d’avoir mené entre 2010 et 2015 près de 500 chevaux à l’abattoir municipal d’Alès (Gard), après avoir falsifié leur passeport d’identification ou leur carnet de traitement médicamenteux.

Le vétérinaire chargé des contrôles au sein de l’abattoir d’Alès a pour sa part écopé d’une « peine d’avertissement » d’un an de prison avec sursis, et son auxiliaire vétérinaire à huit mois avec sursis.

Trois ans de prison avec sursis ont également été prononcés à l’encontre d’un autre vétérinaire, installé dans la Meuse, pour avoir fourni de faux feuillets de traitement médicamenteux.

Enfin, neuf autres prévenus, fournisseurs, transporteurs, rabatteurs et importateurs de chevaux, ont reçu des condamnations allant d’un an de prison avec sursis à trois ans dont deux ans avec sursis ainsi que d’amendes de 7 500 à 30 000 euros.

Source : Vigial : A132863