Selon les estimations du Citepa, qui établit chaque année les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) et polluants atmosphériques, les émissions de GES en France poursuivent leur recul au premier trimestre 2024 avec une baisse estimée de 5,3 %, par rapport à la même période en 2023. Cette baisse trimestrielle s’explique par une diminution de tous les grands secteurs émetteurs que sont le bâtiment, la production d’énergie, les transports et l’industrie. Le secteur agroalimentaire en particulier affiche une baisse de ses émissions de -9,3 %, devant la construction (-7,6 %) et le papier -carton (-7,6 %).
L’Ania (Association nationale des industries agroalimentaires) se félicite de la trajectoire prise par l’agroalimentaire, qui s’inscrit dans la feuille de route décarbonation coconstruite en septembre 2023 avec la Coopération Agricole. « La dynamique enclenchée par l’agroalimentaire en 2024 est excellente et doit impérativement se poursuivre afin que la première industrie de France atteigne les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixée à horizon 2030 avec une baisse de -40 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2015. Les entreprises qui le peuvent doivent poursuivre leurs efforts et continuer à adopter des bonnes pratiques toujours plus durables. Pour les autres et notamment les plus petites entreprises, il ne faut pas oublier les investissements colossaux que représente la décarbonation des outils de production. Pour se faire, elles devront absolument être accompagnées économiquement mais surtout retrouver des marges de manœuvre financières et de compétitivité », a déclaré Jean-François Loiseau, le nouveau président de l’Ania.
SOURCE : PROCESS ALIMENTAIRE
Gaz à effet de serre : -9,3 % d’émissions au premier semestre pour l’agroalimentaire | Process Alimentaire