complement-alim_245259049Les enquêteurs de la DGCCRF ont ciblé les vitamines et minéraux dont la limite de sécurité est la plus proche des apports journaliers recommandés, ainsi que les vitamines B3, B6 et E, impliquées dans 75 % des alertes liées à des produits impropres à la consommation.
Les contrôles ont porté principalement sur les responsables de la première mise sur le marché (RPMM) recensés et sur les distributeurs. Au total, 406 actions de contrôle ont été effectuées dans 131 établissements. 80 compléments alimentaires ont par ailleurs été prélevés et analysés en laboratoire.
Le taux de non-conformité des compléments alimentaires prélevés pour analyse atteint 40 % (106 anomalies détectées sur une quarantaine d’échantillons)
Les non-conformités peuvent avoir des sources différentes : une teneur inférieure ou au contraire supérieure à celle annoncée sur l’étiquetage (plus de la moitié des anomalies), une substance non détectée alors qu’elle était annoncée, un dépassement des doses journalières recommandées (plus de 20 % des anomalies) ou encore un dépassement des limites de sécurité.
Beaucoup d’opérateurs du secteur ignorent leur responsabilité
Les distributeurs de compléments alimentaires à base de vitamines et de minéraux destinés au bien-être ou aux sportifs ne maîtrisent pas la réglementation et se fient à leurs fournisseurs. Ils ne vérifient pas l’existence des autorisations de mise sur le marché (AMM) des produits introduits de l’Union européenne à destination des sportifs, ni l’étiquetage. Des sous-traitants considèrent que seuls les responsables de la première mise sur le marché (RPMM) sont responsables des anomalies de composition. Nombre d’opérateurs sont toutefois assez réactifs pour prendre les mesures correctives adéquates.
Les règles d’étiquetage, la loyauté et les étiquetages de sécurité posent problème dans plus d’un établissement sur deux

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