Des chercheurs du Laboratoire des interactions plantes-microbes-environnement (LIPME – INRAE/CNRS) du centre INRAE Occitanie-Toulouse ont modélisé le métabolisme de la tomate en vue d’aider à mieux comprendre l’impact de l’environnement ou des variabilités génétiques, et ainsi de faciliter la sélection de futures variétés mieux adaptées au réchauffement climatique. L’application de ce modèle mathématique, simulant le métabolisme et la physiologie d’un plant de tomate dans différentes conditions environnementales et génétiques, a notamment permis de confirmer que la glutamine est le principal composé organique de la sève de xylème.

La modélisation a également révélé comment l’efficacité de la photosynthèse de la tige impacte la composition des sèves de xylème et de phloème. Une estimation des conséquences d’une limitation en engrais azoté sur la croissance de la plante a par ailleurs été réalisée. Ces travaux sont publiés dans la revue Plant Physiology

Source VIGIAL A132203